La fille du
vent
On l'appelle la
flamme
elle est comme le vent
quand elle s'adoucit elle devient zéphyr
et quand elle est rebelle, ouragan provoquant.
Mais elle est
fille du vent
elle a le souffle court
et l'haleine légère.
Son corps s'offre
à l'amour
comme un moulin à vent
déploie ses grandes ailes et tourne lentement
quand les ondulations de sa peau
par vagues successives rapprochent du plaisir
dans un dernier soupir.
La femme de la
vie est la fille du vent
on la cherche des yeux et ce que l'on découvre
n'est que trace d'amour dessinée à la plume.
Comme la plume au
vent,
on n'est que passager au creux de son parfum.
On ne veut qu'effleurer, mais on pénètre en elle
en traversant son âme comme on perce un nuage
quand on est un oiseau épris de liberté.
On se retrouve
là, ici et maintenant,
le sourire éclairé de gouttelettes d'eau
offert à son regard de douceur et d'espoir,
bercé aux quatre vents, n'attendant que le soir.
La vie et le bonheur tiennent à ce regard.
ã Albert Davoine. Janvier 1991.
3-189.
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